QOHELET, 5
Numéro d'inventaire : 2009.01.01
Auteur : GAROUSTE Gérard
Date de création : 1989
Domaine :
Matière technique : Lithographie 25 ex./ Arches
Mesures : Hauteur en cm : 40 Largeur en cm : 31
Description : Sur cette lithographie, le dessin est en deux parties. Au premier plan une sorte de table à piquants, pourrait aussi bien représenter une grande balance, voire un engin de torture. L’arrière plan est très noir, comme si la nuit avait envahi le paysage. On pourrait y voir une forêt aux fleurs géantes, mais aussi un cimetière évoqué par le rectangle de droite rappelant un pierre tombale ou une stèle. A la droite du dessin, un texte faisant partie de la lithographie, nous éclaire sur cette nuit : « IX, 5, Car les vivants savent qu’ils mourront Et les morts ne savent rien Et il n’est plus pour eux de bruit Car on a oublié leur bruit Les cinq rouleaux Qohelet » Ceci est un extrait (chapitre IX, verset 5) du Livre de l'Ecclésiaste (traduction grecque de l'hébreu Qohelet, « celui qui s'adresse à la foule »), un des livres de la bible Hébraïque qui contient cinq rouleaux. Dans Qohélet IX, la question du rapport de l'être humain au temps est centrale, mais le verset 5 est ici incomplet, il faudrait lui ajouter : « Il n'y a plus pour eux de salaire, puisque leur souvenir est oublié. ». Le Temps et la finitude humaine sont les questions posées ici, la vanité des choses humaines aussi. Le livre s’ouvre d’ailleurs sur un constat d’impuissance et de pessimisme : « Vanité des vanités, vanité des vanités, tout est vanité. » dit encore l’Ecclésiaste. Pour l’auteur, la vie est vide, sans consistance, l’homme y est prisonnier, un constat qui raisonne avec les angoisses existentielles de l’artiste lui-même, et qui explique la tristesse et mélancolie de son dessin.Isabelle Poussier, janvier 2011
Mots clés :
Auteur : GAROUSTE Gérard
Date de création : 1989
Domaine :
Matière technique : Lithographie 25 ex./ Arches
Mesures : Hauteur en cm : 40 Largeur en cm : 31
Description : Sur cette lithographie, le dessin est en deux parties. Au premier plan une sorte de table à piquants, pourrait aussi bien représenter une grande balance, voire un engin de torture. L’arrière plan est très noir, comme si la nuit avait envahi le paysage. On pourrait y voir une forêt aux fleurs géantes, mais aussi un cimetière évoqué par le rectangle de droite rappelant un pierre tombale ou une stèle. A la droite du dessin, un texte faisant partie de la lithographie, nous éclaire sur cette nuit : « IX, 5, Car les vivants savent qu’ils mourront Et les morts ne savent rien Et il n’est plus pour eux de bruit Car on a oublié leur bruit Les cinq rouleaux Qohelet » Ceci est un extrait (chapitre IX, verset 5) du Livre de l'Ecclésiaste (traduction grecque de l'hébreu Qohelet, « celui qui s'adresse à la foule »), un des livres de la bible Hébraïque qui contient cinq rouleaux. Dans Qohélet IX, la question du rapport de l'être humain au temps est centrale, mais le verset 5 est ici incomplet, il faudrait lui ajouter : « Il n'y a plus pour eux de salaire, puisque leur souvenir est oublié. ». Le Temps et la finitude humaine sont les questions posées ici, la vanité des choses humaines aussi. Le livre s’ouvre d’ailleurs sur un constat d’impuissance et de pessimisme : « Vanité des vanités, vanité des vanités, tout est vanité. » dit encore l’Ecclésiaste. Pour l’auteur, la vie est vide, sans consistance, l’homme y est prisonnier, un constat qui raisonne avec les angoisses existentielles de l’artiste lui-même, et qui explique la tristesse et mélancolie de son dessin.Isabelle Poussier, janvier 2011
Mots clés :