BASSE VALLEE
Numéro d'inventaire : 2005.03.01
Auteur : ICHIZA Henri
Date de création : 11/2003
Domaine : Peinture
Matière technique : Panneau entoilé, acrylique, peinture au couteau
Mesures : Hauteur en cm : 85 Largeur en cm : 70
Description : Henri Ichiza peint la vie avec des couleurs flamboyantes. Aux ambiances tristes et sombres, il préfère la luminosité du midi, le soleil au zénith. Ses tableaux se voient le soir, dans la pénombre. Où qu’il aille, Henri Ichiza note tout ce qu’il voit dans un cahier. « Pour refaire le monde, tout beau, tout neuf ». Âgé de 34 ans, ce peintre, originaire de Terre-Sainte projette sur des toiles, à sa façon, les scènes de la vie qu’il observe, qu’il entre-aperçoit ou qu’il rêve. En 1981, il quitte La Réunion pour un voyage en métropole qui durera 13 ans. Nantes, Paris, la Bretagne, la Camargue… : « De mon voyage en métropole, j’ai ramené une tonne d’images. Ce qui m’a le plus marqué, c’est Bergerac dans le Périgord. Le climat, la façon de vivre de ses habitants, leurs cases, leur culture : ce sont des métropolitains très proches des Réunionnais, j’y ai trouvé une partie de La Réunion. » Il leur promet de leur consacrer un de ses prochains tableaux.De ville en ville, Henri Ichiza a exercé divers métiers, du comptable au cuisinier en passant par l’agent de fabrication automobile pour pouvoir s’acheter peintures, pinceaux et toiles. En 1990, il décide de se consacrer uniquement à la peinture.Son travail avec d’autres peintres, surtout à Nantes, a fortement influencé son style actuel. L’esprit en empreint des couleurs et des lumières de son île natale, il trouvait, tout en les appréciant, toujours trop sombre la peinture de ses « collègues ». « Je me suis mis à travailler les couleurs, celles qui reflètent la lumière. Mes tableaux se voient de jour comme de nuit ; une lumière bleue fait encore plus ressortir les volumes », explique Henri Ichiza.«Par exemple, dans cette scène de danse folklorique qui se passe à Saint-Gilles : tout est très naturel. Les couleurs de la mer sont celles que l’on voit quand le vent est calme, ça se passe en plein midi quand le soleil tape. La luminosité est accentuée par les couleurs vives de la végétation et les habits des personnages».Extrait de l’article « Ichiza, rêveur éveillé », le Réunionnais du 29/01/96
Mots clés :
Auteur : ICHIZA Henri
Date de création : 11/2003
Domaine : Peinture
Matière technique : Panneau entoilé, acrylique, peinture au couteau
Mesures : Hauteur en cm : 85 Largeur en cm : 70
Description : Henri Ichiza peint la vie avec des couleurs flamboyantes. Aux ambiances tristes et sombres, il préfère la luminosité du midi, le soleil au zénith. Ses tableaux se voient le soir, dans la pénombre. Où qu’il aille, Henri Ichiza note tout ce qu’il voit dans un cahier. « Pour refaire le monde, tout beau, tout neuf ». Âgé de 34 ans, ce peintre, originaire de Terre-Sainte projette sur des toiles, à sa façon, les scènes de la vie qu’il observe, qu’il entre-aperçoit ou qu’il rêve. En 1981, il quitte La Réunion pour un voyage en métropole qui durera 13 ans. Nantes, Paris, la Bretagne, la Camargue… : « De mon voyage en métropole, j’ai ramené une tonne d’images. Ce qui m’a le plus marqué, c’est Bergerac dans le Périgord. Le climat, la façon de vivre de ses habitants, leurs cases, leur culture : ce sont des métropolitains très proches des Réunionnais, j’y ai trouvé une partie de La Réunion. » Il leur promet de leur consacrer un de ses prochains tableaux.De ville en ville, Henri Ichiza a exercé divers métiers, du comptable au cuisinier en passant par l’agent de fabrication automobile pour pouvoir s’acheter peintures, pinceaux et toiles. En 1990, il décide de se consacrer uniquement à la peinture.Son travail avec d’autres peintres, surtout à Nantes, a fortement influencé son style actuel. L’esprit en empreint des couleurs et des lumières de son île natale, il trouvait, tout en les appréciant, toujours trop sombre la peinture de ses « collègues ». « Je me suis mis à travailler les couleurs, celles qui reflètent la lumière. Mes tableaux se voient de jour comme de nuit ; une lumière bleue fait encore plus ressortir les volumes », explique Henri Ichiza.«Par exemple, dans cette scène de danse folklorique qui se passe à Saint-Gilles : tout est très naturel. Les couleurs de la mer sont celles que l’on voit quand le vent est calme, ça se passe en plein midi quand le soleil tape. La luminosité est accentuée par les couleurs vives de la végétation et les habits des personnages».Extrait de l’article « Ichiza, rêveur éveillé », le Réunionnais du 29/01/96
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