TAMATAVE – DOCKER 1
Numéro d'inventaire : 1995.12.01
Auteur : GAUBERT Philippe
Date de création : 1994
Domaine : Photographie
Matière technique : Photographie noir et blanc sur papier baryté
Mesures : Hauteur en cm : 60 Largeur en cm : 50
Description : Philippe Gaubert est installé à la Réunion depuis 1990. Il a suivi une formation de « technicien de l’image » au Village Titan au Port, puis au sein de « l’atelier Image », chapeauté par le groupe BKL* pendant trois ans au terme desquels son projet photographique a été édité dans un recueil intitulé « Huit vus »**. Le travail photographique de Philippe Gaubert se veut un témoignage, une trace de ce qui est menacé-tronçons de vie de quartiers urbains en cours de réhabilitation, scènes de vie à Madagascar… - mais aussi et surtout, la mise en scène du lien particulier entre un sujet et l’environnement dans lequel il évolue. Comme l’écrit Jean Arrouye, « Philippe Gaubert est le photographe de la convivialité et de l’appartenance ». Au centre de son travail, ce faiseur d’images a posé l’Homme, dans son rapport au lieu, à l’autre et, plus globalement, dans son rapport au monde. Philippe Gaubert se trouve depuis plus d’un an à Madagascar, où il poursuit son travail photographique sur la grande île et ses habitants . « Docker1 » appartient à une série de photographies réalisées à Tamatave en 1994 et présentée lors de l’exposition intitulée « TOASMASINA » au Port en 1994. Ces photographies montrant des dockers au travail dans le port de TOAMASINA (nom malgache de Tamatave) témoignent du « courage, de l’humilité, de la gentillesse et de l’espoir »*** que Philippe Gaubert a trouvé dans ces hommes.La photo en noir et blanc, représente, en élément central, un docker, torse nu, les bras soutenant un lourd ballot posé sur la tête, s’avançant vers le spectateur En arrière plan, un autre personnage, que la perspective rend deux fois plus petite que le premier, immobile, serrant un sac sur sa poitrine à l’aide de ses bras croisés, semble fixer l’objectif. Cette image est remarquablement bien construite. Un savant jeu de lignes (verticales, horizontales, obliques) donne à la composition équilibre et dynamisme..Le regard circule sans cesse et avec aisance d’un élément à l’autre, dans un mouvement perpétuel comme pris dans un filet. Un jeu en trois dimensions s’instaure également, un jeu de regards entre les deux dockers et le spectateur, créant un espace virtuel vers le lequel le premier docker s’avance inexorablement, dans sa marche éternelle. En bas, à droite de l’image, le photographe a pris au piège un morceau de pied dans sa « savate deux doigts », qui vient casser l’illusion d’optique qui nous a tout fait croire à la verticalité du premier plan occupé par une surface quadrillée.Au -delà de la composition parfaite de cette image, du savant contraste et du jeu de lumière, du mouvement…, le photographe donne à voir l’extrême dureté du métier de docker, le courage et la fierté de ces hommes au travail.* B K L : collectif de photographes composé de Jean Bernard Karl Kugel et Bernard Lesaing devenu association «B K L avec la photographie» en 1990, avec pour objectif d’associer à une pratique du regard photographique un regard sur la pratique photographique. L’association a réalisé le projet «Entre mythologies et pratique » et formé de nombreux photographes de La Réunion.** édité par l’association «Focale Réunion »*** Philippe Gaubert, notice, document inédit, 1994Patricia de Bollivier, 2008
Mots clés : scène de genre / scènes / représentation humaine / genre iconographique / HOMME / PERSONNAGE / AGE ET SEXE / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / SAC / OBJETS DIVERS / OBJETS A FONCTIONS DIVERSES / SCIENCES SOCIALES /
Auteur : GAUBERT Philippe
Date de création : 1994
Domaine : Photographie
Matière technique : Photographie noir et blanc sur papier baryté
Mesures : Hauteur en cm : 60 Largeur en cm : 50
Description : Philippe Gaubert est installé à la Réunion depuis 1990. Il a suivi une formation de « technicien de l’image » au Village Titan au Port, puis au sein de « l’atelier Image », chapeauté par le groupe BKL* pendant trois ans au terme desquels son projet photographique a été édité dans un recueil intitulé « Huit vus »**. Le travail photographique de Philippe Gaubert se veut un témoignage, une trace de ce qui est menacé-tronçons de vie de quartiers urbains en cours de réhabilitation, scènes de vie à Madagascar… - mais aussi et surtout, la mise en scène du lien particulier entre un sujet et l’environnement dans lequel il évolue. Comme l’écrit Jean Arrouye, « Philippe Gaubert est le photographe de la convivialité et de l’appartenance ». Au centre de son travail, ce faiseur d’images a posé l’Homme, dans son rapport au lieu, à l’autre et, plus globalement, dans son rapport au monde. Philippe Gaubert se trouve depuis plus d’un an à Madagascar, où il poursuit son travail photographique sur la grande île et ses habitants . « Docker1 » appartient à une série de photographies réalisées à Tamatave en 1994 et présentée lors de l’exposition intitulée « TOASMASINA » au Port en 1994. Ces photographies montrant des dockers au travail dans le port de TOAMASINA (nom malgache de Tamatave) témoignent du « courage, de l’humilité, de la gentillesse et de l’espoir »*** que Philippe Gaubert a trouvé dans ces hommes.La photo en noir et blanc, représente, en élément central, un docker, torse nu, les bras soutenant un lourd ballot posé sur la tête, s’avançant vers le spectateur En arrière plan, un autre personnage, que la perspective rend deux fois plus petite que le premier, immobile, serrant un sac sur sa poitrine à l’aide de ses bras croisés, semble fixer l’objectif. Cette image est remarquablement bien construite. Un savant jeu de lignes (verticales, horizontales, obliques) donne à la composition équilibre et dynamisme..Le regard circule sans cesse et avec aisance d’un élément à l’autre, dans un mouvement perpétuel comme pris dans un filet. Un jeu en trois dimensions s’instaure également, un jeu de regards entre les deux dockers et le spectateur, créant un espace virtuel vers le lequel le premier docker s’avance inexorablement, dans sa marche éternelle. En bas, à droite de l’image, le photographe a pris au piège un morceau de pied dans sa « savate deux doigts », qui vient casser l’illusion d’optique qui nous a tout fait croire à la verticalité du premier plan occupé par une surface quadrillée.Au -delà de la composition parfaite de cette image, du savant contraste et du jeu de lumière, du mouvement…, le photographe donne à voir l’extrême dureté du métier de docker, le courage et la fierté de ces hommes au travail.* B K L : collectif de photographes composé de Jean Bernard Karl Kugel et Bernard Lesaing devenu association «B K L avec la photographie» en 1990, avec pour objectif d’associer à une pratique du regard photographique un regard sur la pratique photographique. L’association a réalisé le projet «Entre mythologies et pratique » et formé de nombreux photographes de La Réunion.** édité par l’association «Focale Réunion »*** Philippe Gaubert, notice, document inédit, 1994Patricia de Bollivier, 2008
Mots clés : scène de genre / scènes / représentation humaine / genre iconographique / HOMME / PERSONNAGE / AGE ET SEXE / ETRE HUMAIN - ANATOMIE / SCIENCES PURES / SAC / OBJETS DIVERS / OBJETS A FONCTIONS DIVERSES / SCIENCES SOCIALES /