SERIE BLEUE. VOILE DU MATIN
Numéro d'inventaire : 1993.07.01
Auteur : DOURIS Hervé
Date de création : 1993
Domaine : Photographie
Matière technique : Photographie couleur
Mesures : Hauteur en cm : 30 Largeur en cm : 45
Description : Hervé Douris a commencé très tôt à s'intéresser à la photographie. Adolescent, il immortalise de nombreux voyages sous forme de diaporama : Islande, Açores, Canada, Sénégal, Thaïlande, Réunion, Maurice, Seychelles, Polynésie Française... En 1980, il commence à participer à des expositions collectives : « Objets usuels » (noir et blanc), « Ecailles » (couleur) dans lesquelles transparaît déjà l'angoisse de l'usure du quotidien... C'est entre autres pour y échapper qu'il quitte son travail et sa ville natale en 86 pour s'installer à La Réunion.Il devient alors photographe 7 jours sur 7. Durant quatre ans il photographie l'agriculture réunionnaise pour le Muséum de Stella Matutina. Il collabore avec le Commissariat à l'artisanat et honore ses premières commandes en architecture pour la SEMADER. Il poursuit sa carrière entre nature et civilisation, entre lumière et ombre. Côté lumière: illustration du guide du Conservatoire Botanique de Mascarin (92), diaporamas de la Maison du Volcan (92-95), reporteurs de sports et de loisirs pour le magazine Plein¬ Sud. Côté ombre : collaboration avec de nombreux cabinets d'architecture, recherches personnelles sur la matière, l'anthropomorphisme, le vent, les esprits...Après une exposition intitulée « Surface temps » au CAUE en 1990 et sa participation aux Photofolies 93 à l'Artothèque (« Fenêtres »), Hervé DOURIS a exposé en 1994 « Vues en plan » au CAUE et « Ether et terre » à la Maison du Volcan.En mars 1995, il expose « Le sens du regard » à l'ODC « Rencontres de hasard toujours mystérieuses, j'ai commencé à collectionner les photos d'épouvantails lors de mon travail pour le muséum de Stella Matutina. Depuis six ans, je croise à travers leurs œuvres éparpillées des agriculteurs qui me montrent combien nous sommes identiques, malgré le fossé qui peut séparer nos modes de vie. Pour la majorité d'entre eux, ils ont fait ces épouvantails à l'image de leurs peurs et non à celles des peurs des oiseaux : dieux et diables (sacré), fantômes (magique), sexe (amour), technologie (angoisse du futur), autant de sujets d'inquiétudes morbides qui ont été transcendés juste pour améliorer la récolte... »Patricia de BollivierSources : Trajectoires n°38, mars 1995.
Mots clés : représentation non figurative
Auteur : DOURIS Hervé
Date de création : 1993
Domaine : Photographie
Matière technique : Photographie couleur
Mesures : Hauteur en cm : 30 Largeur en cm : 45
Description : Hervé Douris a commencé très tôt à s'intéresser à la photographie. Adolescent, il immortalise de nombreux voyages sous forme de diaporama : Islande, Açores, Canada, Sénégal, Thaïlande, Réunion, Maurice, Seychelles, Polynésie Française... En 1980, il commence à participer à des expositions collectives : « Objets usuels » (noir et blanc), « Ecailles » (couleur) dans lesquelles transparaît déjà l'angoisse de l'usure du quotidien... C'est entre autres pour y échapper qu'il quitte son travail et sa ville natale en 86 pour s'installer à La Réunion.Il devient alors photographe 7 jours sur 7. Durant quatre ans il photographie l'agriculture réunionnaise pour le Muséum de Stella Matutina. Il collabore avec le Commissariat à l'artisanat et honore ses premières commandes en architecture pour la SEMADER. Il poursuit sa carrière entre nature et civilisation, entre lumière et ombre. Côté lumière: illustration du guide du Conservatoire Botanique de Mascarin (92), diaporamas de la Maison du Volcan (92-95), reporteurs de sports et de loisirs pour le magazine Plein¬ Sud. Côté ombre : collaboration avec de nombreux cabinets d'architecture, recherches personnelles sur la matière, l'anthropomorphisme, le vent, les esprits...Après une exposition intitulée « Surface temps » au CAUE en 1990 et sa participation aux Photofolies 93 à l'Artothèque (« Fenêtres »), Hervé DOURIS a exposé en 1994 « Vues en plan » au CAUE et « Ether et terre » à la Maison du Volcan.En mars 1995, il expose « Le sens du regard » à l'ODC « Rencontres de hasard toujours mystérieuses, j'ai commencé à collectionner les photos d'épouvantails lors de mon travail pour le muséum de Stella Matutina. Depuis six ans, je croise à travers leurs œuvres éparpillées des agriculteurs qui me montrent combien nous sommes identiques, malgré le fossé qui peut séparer nos modes de vie. Pour la majorité d'entre eux, ils ont fait ces épouvantails à l'image de leurs peurs et non à celles des peurs des oiseaux : dieux et diables (sacré), fantômes (magique), sexe (amour), technologie (angoisse du futur), autant de sujets d'inquiétudes morbides qui ont été transcendés juste pour améliorer la récolte... »Patricia de BollivierSources : Trajectoires n°38, mars 1995.
Mots clés : représentation non figurative